Guide d'initiation « Dessin au clair-obscur » De Philippe Flohic (partie3)

L'ombre propre

S'est une ombre qui possède généralement en son centre un « noyau d'ombre » qu'aucune lumière ne vient perturber. Ce noyau d'ombre est entouré d'une lumière réfléchie.

L'ombre propre, comment la représenter ?

Au centre de votre feuille esquisser une forme quelconque, cela pourra être une ellipse de ce type, un œuf, pourquoi pas.

Estomper votre fusain comme vous l'avait fait lors de la création de l'échelle de valeur.

Le tracé au fusain doit être particulièrement soigné, bien fondu avec le papier, disparaître le plus harmonieusement possible vers l'extérieur de notre ombre propre. Cela correspond à la réflexion de la lumière qui devient de plus en plus claire en s'éloignant du noyau d'ombre et se rapprochant de la source de lumière initiale ou de sa réflexion plus ou moins importante sur une forme adjacente.

La valeur représentant la lumière réfléchie autour de ce noyau d'ombre doit correspondre à l'avant-dernière valeur « sombre » de l'échelle.

Continuons, au centre de ce tracé, toujours avec votre fusain, utilisez cette fois-ci, la valeur le plus foncé (V1).

On appelle ce dernier tracé, le noyau d'ombre de l'ombre propre (dans notre exemple, le noyau de l'ombre se trouve au centre, il aura pu aussi bien se situer sur le bord, vers le haut, le bas de notre tracé précédent). Il est le résultat d'une concentration en un point donné d'une ombre que la lumière n'atteint pas.

*Notez cependant, que le noyau d'ombre, peut être dans certain cas absent de l'ombre propre. Sur des surfaces planes notamment. Nous verrons un exemple dans les prochaines pages.

Estompez le noyau d'ombre, veillez à bien respecter sa valeur.

L'ombre portée

L'ombre portée se trouve à l'opposé de la source de lumière. Elle part de la forme qui la sépare du flux lumineux, se projette en déformant plus ou moins cette forme en fonction de la distance qui sépare la source lumineuse de cette forme.

Pour faire connaissance avec cette ombre portée, je vous propose cette mise en situation qui nous fera découvrir par la même occasion un petit effet tridimensionnel.

Mise en œuvre :

Je vais vous demander de faire travailler votre imagination.

La feuille de teinte gris ciel qui se trouve devant vous est désormais un espace qui est pourvu d'une profondeur, oui, je vous assure.

À l'aide de la mignonnette de fusain, tracé un triangle.

Avec le pastel blanc, tracé une flèche qui va indiquer la direction de notre lumière dirigée « virtuelle ».

Avec la mignonnette, tracé un autre triangle ayant un côté commun avec le précédent.

Nous allons le remplir de la valeur la plus foncée de notre échelle de 4 valeurs. Cette valeur va représenter l'ombre portée de notre forme.

Je gomme le fusain qui dépasse, afin de respecter la projection de cette ombre portée.

Traçage de mon troisième triangle qui aura lui aussi un côté commun avec le premier triangle. À ce stade, une pyramide se profile.

Maintenant, je trace l'ombre propre du triangle (seule, la réflexion de la lumière atteint cet élément.

Cette surface étant plane, il n'y a pas une « concentration d'ombre », par conséquence, nous ne tracerons pas de noyau d'ombre sur cette ombre propre.

J'utilise la seconde valeur sombre ( V2, dédier à l'ombre propre) pour cette étape.

Pour être plus précis, j'utilise mon estompe numéro 1.

Je fonds harmonieusement ce tracé d'ombre propre.

J'efface l'arête du fond, pour la remplacer par un tracé de pastel blanc. Beaucoup plus logique, puisque ce côté de la pyramide est directement impacté par la lumière directive venant par l'arrière.

J'utilise la valeur la plus claire de mon échelle pour rendre l'effet de lumière réaliste.

À l'aide de mon estompe, du côté de la pointe que je réserve au pastel blanc, j'estompe progressivement ce blanc et vaillant bien à laisser visible une partie de la teinte du papier.

Cette teinte du papier fait partie de notre échelle de valeur, ne l'oubliez jamais.

Pour renforcer l'effet de lumière intense qui vient frapper l'arrière de cette pyramide, vous pouvez utiliser avec parcimonie le pastel tendre Rembrandt.

Faite un tracé léger sur l'arête que vous allez fondre avec l'autre valeur claire qui est déjà en place.

Bravo, vous venez de créer votre première étude de dessin au clair-obscur.

N'hésitez pas à faire toute une série d'étude de ce type. S'est un bon moyen de s'approprier les différents éléments entrant en ligne de compte.

Couloir de valeur

Pour nous familiariser avec notre échelle de valeur, nous allons utiliser ce que j'appelle un « couloir de valeur ». Sur une feuille placée horizontalement, tracez à l'aide d'une règle et au fusain 4 lignes parallèles.

Au milieu de ces lignes, tracez votre échelle de valeur. Inutile de la faire très grande. Elle va nous servir visuellement pour garantir le respect des valeurs que nous allons tracer

À la gauche des deux lignes supérieures, matérialisé par une flèche la direction de la source de lumière. Ici elle est dirigée vers la droite. Faite la même chose en inversant la flèche entre les deux lignes inférieure.

Nous allons tracer une succession logique de valeur dans notre couloir du haut. Nous nous limiterons à des tracés verticaux.

Avec le fusain, en évitant de le mélanger au pigment blanc, tracez avec la valeur la plus foncée de notre échelle ce qui va représenter l'ombre portée (sur une largeur de 2 à 3 cm).

À sa droite, avec la seconde valeur sombre de notre échelle tracez ce qui va représenter la réflexion de la lumière sur 3 à 5 cm). Utiliser votre estompe dès que cela est possible pour harmoniser au mieux les différents passages d'une valeur à une autre. Plus vous travaillerez ces transitions, plus l'effet de relief final se révélera.

À droite de cette réflexion de lumière, nous allons utiliser la valeur du papier, sa teinte (sur 2 à 3 cm de largeurs). Nous l'avons vu précédemment elle fait partie des valeurs claire de notre échelle.

À gauche la valeur la plus claire, à cet endroit la source de lumière est intense.

Toujours à sa droite nous allons progressivement augmenter verticalement l'intensité de notre blanc (le centre de notre couloir sera le point culminant de cette intensité de lumière). Nous réduirons cette intensité en nous éloignant du centre vers la droite. Avec l'estompe, faite un travail soigner, passez du temps à bien fondre la valeur. Nous allons retrouver logiquement la teinte du papier, viendra ensuite à nouveau la réflexion de la lumière, qui laissera la place à l'ombre portée tout à droite. En dernière position et pour conclure cette séquence de valeurs, je trace à nouveaux une bande de lumière.

Nous venons de terminer notre premier « couloir ». Regarder le verticalement. Percevez-vous cet effet de relief ? Pour ma part, oui, et j'imagine très bien que cela puisse être par exemple une section de tôle ondulée. Ne vous affolez pas, si cette perception de volume, de relief ne vous saute pas aux yeux. Cela va venir avec le temps.

Nous allons, dans le second couloir, travailler la même séquence de valeur, cette fois-ci en inversant la direction de la lumière et l'inclinaison oblique de nos tracés.

Pour ajouter de l'intensité, j'ai tracé obliquement du pastel tendre Rembrandt sur les sommets de la valeur la plus claire. Je vous laisse faire ces enchaînements de valeur, vous en connaissais maintenant le principe.

Je vous donne ici les correspondances de nos 4 valeurs sur nos deux couloirs.

Ce principe du « couloir » est un bon exercice, je vous conseille de le faire régulièrement.

Une variante du couloir de valeur

Je vous propose maintenant, un autre petit exercice sympa à faire pour se familiariser avec la lumière et l'échelle de valeur.

Découper au ciseau une fenêtre au centre d'une feuille standard, cela peut être un cercle, un carré, rectangle, triangle peu importe. l'essentiel étant que votre ouverture soit suffisante pour dévoiler assez d'information sur la succession de valeur à reproduire.

Appliqué cette fenêtre sur un modèle photo (un document en noir et blanc vous facilitera grandement la tâche pour convertir ces valeurs sur votre feuille Canson.

Choisissez une portion d'image qui présente un enchaînement de valeur pertinente. Une fois cette position trouvée, fixé à l'aide de bouts de scotch cette fenêtre sur l'image afin de ne pas perdre accidentellement cet agencement.

Vous aurez compris le principe, il reste le même que le couloir de valeur vu précédemment.

Vous allez tracer cette succession de valeur en respectant cette fois-ci les différents angles, courbes qui vont se présenter à vous.

Pour vous aider, vous pouvez tracer le cadre qui va entourer votre étude.

Dans mon exemple, j'ai agrandi l'échelle environ trois fois.

Sur votre papier teinté, tracé votre échelle de 4 valeurs « étalon » ainsi que ; la flèche d'orientation de la lumière.

Essayer de le faire sans prendre de mesure, à l'œil.

Placer à l'intérieur de ce cadre d'un tracé léger les éléments principaux. A cet instant précis, vous êtes en train de faire une « esquisse ».

Une fois tous les principaux éléments mis en place, essayez de les comparer les uns par rapports aux autres.

Tel élément est-il bien proportionné par rapport à son proche voisin ?

Cet angle , respecte-t-il la bonne inclinaison, sa longueur est elle bonne ?

S'est toutes ces questions que vous devez à cet instant vous poser mentalement.

Tous semblent en place, nous pouvons maintenant faire un tracé d'ombre général. Cela consiste à recouvrir légèrement au fusain en faisant notre mouvement elliptique toutes les surfaces présentant une zone d'ombre. Avec l'estompe, nous adoucissons l'ensemble de ce tracé.

Nous passons sur les zones les plus sombres notre fusain. Observer bien votre modèle de référence. Soyez objectif, ne laissez pas votre cerveau vous suggérer d'en faire plus ou moins. Tracer ce que vous voyez ! Rien de plus, rien de moins.

Travaillez les zones intermédiaires, utilisez l'avant-dernière valeur de notre échelle . Déposez un peu de fusain, sur toutes les parties concerner par cette valeur, dessinez en globalité, ne restez pas cloisonner sur un seul emplacement. Estomper en respectant cette valeur.

Avec l'estompe, il faut fondre la valeur moyenne. Attention à bien réserver la teinte du papier qui correspond à l'une des valeurs claire de notre échelle.

Avec la gomme mie d e pain, « j'ouvre les blancs ». Cette opération, aère les zones ou le fusain est trop présent.

Je termine cette étude en apportant le rehaut de lumière avec ma valeur la plus claire, celle de mon pastel blanc. Veillez à ne pas abuser de cet effet.

Placez le pigment blanc sur les zones qui en sont réellement pourvu. Vous pouvez enlever le cache qui recouvrer l'image de référence.

Voilà notre petite étude achevé. Nous avons le sentiment que la tâche est moins dure à effectuer. Le cache, que nous avons mis sur notre image de référence permet de « cloisonner » notre objectif. Il nous paraît plus simple à représenter.

Le but de ces études est de vous familiariser avec toutes les notions acquises au fil de ces pages. L'aspect visuel est serte important, mais, n'en faites pas votre priorité actuelle. Vous êtes dans une phase d'apprentissage, peu importe si ce nez ressemble plus à une pastèque,

Pour l'instant, l'essentiel est d'être de plus en plus à l'aise avec des outils de dessins nouveaux pour vous. Les utiliser avec une technique qui est elle aussi nouvelle. Alors, rester serein, même devant une étude peu convaincante et n'oublier pas de la conserver dans vos archives de « progressions ».

Ci-contre, un autre exemple. La succession des zones claires , moyennes et foncés est respectée. Les formes se détachent bien les unes des autres. La compréhension du spectateur n'est pas altéré par une mauvaise application de valeur.

Choix d'un visuel (modèle)

Le clair-obscur permet de tout représenter, que cela soit du réel ou de l'imaginaire. Pas de limite, tout est possible.

Au début, appuyez-vous sur des documents photos, plus facile à mettre en œuvre.

Ce guide utilise aussi sur ce type de visuel. Le clair-obscur repose sur la reproduction d'ombres et de lumières, si votre modèle présente ces éléments de façons optimal, soyez certain que cela vous facilitera grandement la tâche dans la création de votre reproduction.

Vous avez certainement une préférence de thématique en tête. Vous préférez certainement tel sujet à un autre. Personnellement, le portrait, les visages du monde, le nu ont ma préférence. Je vous présente ci-dessous un éventail de sujet auquel vous pouvez certainement être plus sensible à l'un plus qu'a l'autre, juste une question de goût et de sensibilité.

Mais la finalité reste la même, quel que soit le sujet que vous voulez reproduire. Il devra, de base apparaître de la meilleure façon possible.

Il sera préférable de travailler à parti ;r d'un visuel (photo) présentant ces points clés :

  • Une source de lumière favorisant l'apparition d'ombres sur le sujet.
  • Pour des portraits, nus, nature morte, une seule source de lumière est à favoriser.

Astuce : plisser vos yeux

Pour vous aider à déterminer les grandes masse de votre visuel, (cette astuce est aussi valable pour un dessin réalisé d'après nature) vous pouvez plisser vos yeux.

Cela va diminuer considérablement votre vision, atténuer les couleurs mais cela va avoir comme énorme avantage de vous « révéler » en les simplifiant les différents plans constituant votre modèle à reproduire.Faite l'expérience dès maintenant, observer un élément proche de vous, voyez comme il apparaît, bien plus simple pour en faire la synthèse et le convertir en tracé simple pour votre esquisse initiale.

Le focus, les zones floues

Vous le savez maintenant, avec le clair-obscur, nous recherchons à créer sur notre support le meilleur effet 3D possible. Je vous conseille d'utiliser un visuel qui présente une zone bien nette, par exemple sur ce dessin, le visage au premier plan et celui situé au troisième plan son flou. Celui du centre est net, bien mis en valeur. Le regard du spectateur est immédiatement guidé vers lui.

Portrait de Papous dessin d'après une photo originale de © Eric Lafforgue.

Le focus se fait parfaitement sur la tête du chien qui est bien nette. L'arrière-plan, avec une valeur générale de moyenne à claire et surtout son flou contribue grandement à cet effet de profondeur sur le regard de l'animal.

Quelle est la meilleure position pour dessiner ?

La position idéale pour pratiquer votre loisir favori vous est propre. L'essentiel étant que vous soyez le plus à l'aise possible.

Si vous dessinez d'après nature, il est évident que l'emplacement, la position de votre modèle va déterminer votre propre position. Mais noté que vous aller devoir travailler de longues minutes ainsi, alors ménager votre propre posture.

Si vous travailler d'après photo, depuis un écran, s'est la aussi question de goût . Si votre modèle est visible sur un plan vertical, incliné, vous pouvez aussi incliner votre feuille, du moins le support qui la maintiendra dans cette position.

Il sera plus facile d'observer et de reproduire le modèle si ces deux éléments se présente à vous dans la même position. Si vous êtes droitier, vous préférerez sans doute placer votre modèle à votre gauche, inversement pour un gaucher. Libre à vous, votre efficacité et confort avant tout.

S'est vous qui devez ressentir la meilleure position pour commencer votre séance de dessin. L'essentiel étant d'avoir un bon champ de vision entre votre visuel à représenter et votre feuille dessin. Votre cerveau se chargera de compenser l'angle de vision auquel vous allez le soumettre.

Personnellement, j'aime bien avoir un support incliné à 45 degrés

6 étapes basiques dans la création d'un dessin au clair-obscur

Etape 1 : L'observation

Observation de notre modèle (photo ou d'après nature).

Avant même de vous munir du fusain, il est important, même crucial de passer le temps nécessaire sur cette étape d'observation.

Vous avez devant vous le document sur lequel vous allez vous appuyer pour créer votre étude. Je vais vous décrire comment il est judicieux d'en analyser son contenu.

Que cela soit d'un point de vue de sa composition, de la / les lumières qui entrent en action et de leurs différentes actions sur les formes quelles frappes directement ou indirectement. Ainsi que les différents types d'ombres qui en découle.

J'ai choisi des images dans différentes thématiques afin de vous démontrer que tout visuel demande autant d'attention et d'analyse, que cela soit un visage en gros plan ou un paysage dans le lointain.

Analyse de l'image :

La pose est de 3/4 droite, légèrement incliné vers le bas. La source de lumière est naturelle et provient du haut et de la droite.

Cette lumière vient éclairer principalement le côté du front, le dessous de la paupière inférieure, le bout gauche du nez, la gauche de la lèvre inférieure ainsi que l'avant haut de son oreille droite.

Analyse de l'image :

Le premier plan est occupé par la masse de l'eau. Le reflet de l'embarcation au centre avec l'homme s'y reflète. La rame qui vient d'agiter l'eau apporte avec cette ondulation une brillance de lumière qui rejoint en surface l'arrière du canoë. La partie gauche du canoë est dans une ombre propre, sa partie droite bénéficie du reflet de l'eau sur ce côté.

La rame se trouve dans l'axe coude gauche et épaule/main droite du rameur et apparaît beaucoup plus claire..

Au second plan, la ligne des arbres est dans la valeur la plus sombre. Les détails de certaines branches sont bien net.

Pour finir, l'arrière-plan est occupé lui aussi par une épaisse brume présentant diverses différentes tonalités

Pour cette tasse, l'éclairage unique vient de la gauche. L'ombre portée de l'anse nous aide dans cette déduction. La couleur blanche, de la céramique vernie amplifie l'effet de cette source de lumière.

Sur l'intérieur de l'anse, on note le reflet de lumière qui suit nettement sa courbe.

L'ombre propre de la soucoupe à gauche est bien mise en évidence. Coincé en haut par la lumière qui vient frapper extérieurement l'anse de la tasse et par coter et en bas le rebord de la soucoupe.

Sur la droite un reflet de lumière nous donne une indication de largeur de cette même soucoupe.

L'effet graphique en forme de cœur devra être traité de 2 façons. Sur la gauche, par des bords net avec une succession de zone claire et obscure. Tandis que la droite du cœur sera traité en une ombre portée déformée, devenant de plus en plus flou sur sa droite. Tout à droite, cette ombre portée ira se fondre dans l'ombre propre du corps de la tasse.

Vous l'avez vu, chaque visuel demande autant d'attention de notre part. Rien ne doit être laissée au hasard. Établissez pourquoi pas votre propre méthodologie, passer en revue chaque élément

  • Ou se trouve l'élément principal, celui qui doit attirer le regard du spectateur.
  • Les différents plans, simplifiez-les mentalement. Imaginer leurs formes comme les pièces de puzzle que vous pourriez facilement dissocier.
  • Plisser vos yeux pour visualiser les grandes masses de votre modèle
  • Déterminer la/ les zones nettes, les zones floues
  • La lumière, son incidence sur les volumes
  • Les ombres, leurs types, les différents tracés qu'elle dessine.

Mais avant tout, sélectionner le meilleur document possible. Vous le verrez tout au long de votre vie d'artiste, un bon modèle (ici un visuel photographique) est bien plus profitable pour en tirer le meilleur. Ne grillez pas vos chances en partant dès le départ avec un document inadapté.

Il m'arrive tout au long de l'année, à défauts de pouvoir obtenir de la part d'un client un visuel idéal, de refuser à contre cœur la commande. Par expérience, je sais que mon niveau technique ne me permettra pas de sauver la mauvaise qualité de l'image à reproduire. Je vais perdre mon temps, mon énergie et surtout, le client ne sera pas satisfait du résultat final que je vais lui présenter.

Etape 2 : L'esquisse initiale

S'est la « fondation » de tout dessin.

L'esquisse à main levée, le Graal pour bon nombres de dessinateurs, dessinatrice.

Je parle ici, d'un tracé réalisé avec aisance, d'un seul jet, d'une construction allant à l'essentiel.

Abordé là un peu plus tard, ne vous inquiétez pas, le moment venu, vous ressentirez le besoin de passer à l'esquisse à main levée, je suis passé par là moi aussi. À ce moment-là, commencera pour vous un autre apprentissage.

Aide au débutant

En attendant ce moment, faite vous plaisir d'abord. Cela sera gratifiant pour vous de commencer avec des aides visuelles qui vont vous permettre d'obtenir des esquisses justes, bien proportionnés. Vous éviterez ainsi une éventuelle frustration et peu être même un abandon pur et simple de votre apprentissage du dessin et particulièrement ici du dessin au clair-obscur.

Dans ce guide pratique, je vous propose 2 modes de création pour arriver à nos fins, la mise au carreau et le projecteur led, ce sont deux méthodes que je vous recommande pour faire vos premières esquisses.

Ce sont des aides techniques précieuse pour le débutant.

Cliquez ici pour lire la partie 4

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