Guide d'initiation « Dessin au clair-obscur » De Philippe Flohic (partie2)

6 : Le papier

Le dessin au clair-obscur s'accommode d'une multitude de support papier. Un simple papier de type imprimante suffira amplement pour de simple étude. Dans notre apprentissage, se support devra être obligatoirement teinté. Vous allez le voir, cette teinte va faire partie de notre échelle de valeur. Je travaille souvent avec du papier kraft de qualité. Sa teinte chaude s'harmonise parfaitement avec la sanguine notamment.

Dans le cadre de cette initiation, je vais travailler avec mon fusain sur une teinte grise.

Volontairement, je me limite à un seul type de papier.

Le papier mi-teintes de chez Canson.

Il se trouve facilement en boutique physique ou en ligne.

La teinte gris ciel sera mise à profit dans la création de nos différentes créations.

Un lot de 50 feuilles de papier Canson Mi-Teintes « Gris ciel » est disponible à l'achat, en format A4 , en 160 grammes, sont rapport qualité/prix est excellent.

Ce papier mi-teinte présente un verso en « nid d'abeille ». Cela permet des effets de matière.

Pour l'instant, je vous conseille d'utiliser le recto, qui est lisse.

Cela facilitera grandement nos futurs estompages.

7 : Les outils optionnels

  • Un cutter et ses lames de rechanges, utile pour tailler nos crayons fusain et pastel blanc.
  • De la toile émeri avec un grain fin est idéal. Elle va nous servir à polir nos différentes mines, ainsi que notre estompe.

La toile émeri fixer dans un couvercle permet de polir aisément nos différentes médiums sans pour autant répandre les pigments sur notre plan de travail.

  • Une règle plate de 50 cm.
  • Une paire de ciseau.
  • Un lot de pinces.
  • Une planche à dessin, minimum format A3

La planche à dessin est vraiment passe partout, en atelier sur notre table du salon, à plat, incliné au-dessus d'une pile de livres. Elle s'adaptera à toutes les situations de vos séances dessin en offrant un support optimal à votre feuille. Une simple plaque de contre-plaqué suffit. 2 pinces compléteront votre kit.Si vous travaillez d'après photo, vous pourrez ainsi facilement fixer votre visuel dans le même champ de vision que votre feuille de dessin.

Des planches à dessin inclinables de différent format sont aussi disponibles.

Personnellement j'utilise ce modèle, je l'apprécie pour ces dimensions généreuses (50 cm X 75 cm) avec un encombrement une fois replié raisonnable.

  • Un pastel tendre blanc Rembrandt

Ce pastel tendre sera utile pour le rehaut de lumière.

Taillé en pointe, il donnera une touche extraordinaire, la plus intense dans le rendu de la lumière sur notre papier teinté.

Comme tous les pastels, il est fragile, il faut le manipuler et l'utiliser avec précaution.

Préparation du matériel de dessin

Nous allons voir dans cette partie comment préparer nos différents outils de dessin.

Avant toute séance de dessin réalisé sérieusement (même si cela dois rester un véritable plaisir) nos différents outils, en tout cas se qui doivent intervenir sur notre étude sont à préparer avec soin.

Le fusain naturel, notamment la mignonnette ne demande pas de préparation particulière, son diamètre est assez petit pour pouvoir l'utiliser directement sur notre support papier.

Pour des fusains naturels dont le diamètre est supérieur, l'on peut éventuellement les polir sur un bout de papier abrasif (placer votre papier au-dessus d'un récipient afin d'en récolter le poudre de fusain et éviter ainsi d'en répandre inutilement partout).

Le crayon fusain, le pastel blanc ou tout autre crayon de caractéristique identique.

Le bois (tendre) qui recouvre la mine doit être enlevé.

Cette opération de taille au cutter présente un certain danger, si vous n'avez pas l'habitude de manipuler des outils tranchants, faites-vous aider par une personne plus aguerrie.

J'explique ici la préparation de la mine pour un droitier, le gaucher travaillera certainement en inversant les mains.

Tenez de la main gauche votre crayon, la droite le cutter. Avec le pouce gauche, exercez une pression sur le cutter pour tailler par petit copeau le bois autour de la mine. n'aller pas trop profond, patience et méthode pour ne pas casser votre mine. Veuillez tenir la lame le plus parallèle au crayon. Une rotation régulière permettra de tailler uniformément le crayon.

La mine est généralement « collée » à l'intérieur du fût de bois, avec votre lame, gratter délicatement cette colle.

Une fois le bois enlever sur 1,5 cm à 2,5 cm, nous allons polir la mine.

Une mine parfaitement opérationnelle.

Vous aller décrire une ellipse. Veillez à tenir votre mine le plus horizontalement possible. Le but est d'obtenir une mine longue de 1,5 cm à 3 cm d'aspect conique.

Pour cela, Il vous faudra, tout en exerçant ce mouvement exercer une rotation régulière du crayon en bouts de doigts.

Il est important d'obtenir cette mine conique. Lorsque vous allez faire vos différents tracés sur la feuille, le pigment doit s'y déposer le plus régulièrement possible. Si votre mine présente un « méplat » cela risque de compromettre cette application.

Concernant la préparation du pastel tendre Rembrandt, il suffira en prenant toute les précautions nécessaire de part sa fragilité de la tailler en pointe avec la lame de notre cutter. Nous utiliserons principalement son extrémité. Cette pointe devra donc être la plus fine possible pour nos petits détails dans le rendus des hautes lumières.

L'importance d'avoir des « marqueurs » de progression

Je vous conseille de conserver toutes les études (dessins) que vous aller réaliser dans votre apprentissage du clair-obscur. Cela sera un formidable « marqueur » de votre progression. De vos premiers tracés, réalisé fébrilement aux plus récents beaucoup plus aboutis.

Vous pouvez les archiver dans une simple pochette à dessin, peu importe, l'essentiel est de pouvoir y accéder facilement.

Si votre environnement de dessin le permet, vous pouvez afficher quelques-uns d'entre eux, les plus pertinents, comme les échelles de valeurs, des tracés d'ombres. N'oubliez pas vos études dont vous êtes le plus fier, elles sont toujours une source visuelle de motivation.

État d'esprit et échauffement

Comme un musicien travaille ses gammes, nous devons nous aussi travailler les nôtres.

Cela prendra la forme d'un échauffement des membres qui entrent en action dans notre pratique artistique. Les doigts, son poignet, le coude, son épaule.

Je vous conseille de ne pas négliger cette phase préparatoire. Elle va vous aider au-delà du pur échauffement physique à vous conditionner pour votre activité favorite.

À cette occasion, votre cerveau va recevoir un agréable message, lui indiquant qu'une séance de dessin va débuter.

Vous êtes en ce moment dans une phase d'apprentissage. La motivation est là, tous les voyants sont donc au vert pour prendre dès maintenant cette bonne habitude.

De plus cet échauffement se réalise facilement et ne demande que peu de temps. Si la température ambiante est agréable cela se résume même à quelques secondes.

Mise en œuvre

(à faire seulement en fonction de votre capacité physique du moment).

Épaule :

Assis ou debout, bras tendu à 90 degrés vers l'avant, décrivez un mouvement circulaire dans les sens des aiguilles d'une montre, avec une petite amplitude au début, finissant au bout de 10 à 20 rotations par une plus grande amplitude.

Refaite la même opération, cette fois-ci dans le sens inverse d'une aiguille d'une montre.

Coude :

En partant de la même position que l'échauffement de l'épaule, plié, déplier lentement votre coude en ramenat la peaume de la main au niveau de votre poitrine. Faite ce mouvement entre 15 et 20 fois.

Poignet :

Doigts joints, rotations du poignet lente, 5 fois dans un sens, puis 5 fois dans l'autre,

Les doigts :

Simuler durant 10 à 20 secondes avec vos doigts le grattage d'une mousse en polystyrène par exemple. Doucement au début, plus rapidement vers la fin du temps.

Voila, vous êtes « chaud » pour attaquer sereinement vous premiers tracés.

Bonne tenue des outils de dessin

Personnellement, je vous conseille de prendre l'habitude de tenir votre fusain naturel, crayons, estompes de cette manière, un peu comme le peintre tient son pinceau.

L'outil de dessin au bout des doigts, le pouce opposé au 4 autres, faisant office de pince.

La mignonnette de fusain en bout de doigts.

Le crayon pastel blanc avec sa mine préparée en bout des doigts.

Votre mine doit être positionnée la plus horizontale possible.

Au début, vous allez certainement trouver cette position inconfortable. Connaître les crampes au niveau articulaire, tendons.

Allez-y progressivement, faite de petite séance de dessin en adoptant cette position.

Le but consiste à placer votre mine le plus horizontalement possible par rapport à votre support papier. Faire un tracé assez large en exerçant une pression modérée sur votre outil pour éviter qu'il ne casse (inévitable lors de vos premiers essais).

Cette position facilitera la rotation du fusain et des autres crayons qui doit être effectué en même temps que vous faite vos tracés.

Ne vous inquiétez pas, avec l'habitude, cette rotation associée à l'inclinaison du crayon deviendra naturelle. La mine sera ainsi polie de manière idéale, il n'y aura pas d'angles net qui risque dans certain cas de laisser des marques sur le papier non souhaiter.

Réservez cette position « scolaire » uniquement pour intervenir avec précision sur votre dessin.

Échelle de valeur

Nous allons aborder maintenant l'échelle de valeur. Elle va être le premier élément important dans les notions de bases à connaître sur le dessin au clair-obscur.

Rien de bien compliqué, vous aller le voir.

Le fusain naturel nous propose quand il est appliqué sur notre feuille un gris foncé, presque noir.

Lorsque, à l'aide de nos doigts ou de l'estompe nous le frotton, sa valeur la plus foncée, devient de plus en plus claire.

Nous venons de faire indirectement notre première échelle de valeur.

Création de notre première échelle de valeurs

Le matériel nécessaire :

  1. feuille mi-teinte canson gris ciel, A4
  2. crayon fusain « HB »
  3. fusain en mignonnette
  4. estompe
  5. crayon pastel blanc

Avec le fusain, dessinez un rectangle, remplissez-le d'un tracé régulier.

A sa droite, dessinez la même forme, remplissez-le de fusain avec une valeur divisée de moitié.

À sa droite, tracez toujours au fusain deux lignes horizontales.

Avec le crayon pastel blanc, tracez le dernier élément de notre échelle de valeur (un rectangle dont le côté gauche est volontairement absent).

En partant tout à droite, revenez vers le centre de ce dernier élément. Veillez à avoir un tracé harmonieux, dense, proche de la saturation au début, plus modéré en vous approchant du centre de ce dernier rectangle.

Nous allons maintenant estomper ces différentes valeurs.

Honneur à notre valeur la plus foncée. Travaillez en plusieurs passes, de haut en bas et de gauche à droite. Pensez à bien faire un joli et régulier mouvement elliptique avec votre estompe.

Patience, est le mot qui me vient à l'esprit. Il en faut pour obtenir une valeur intense et homogène.

Lorsque vous êtes satisfait (on ne l'est jamais assez), passez à la seconde case. De la même manière harmonisez du mieux possible cette valeur qui devra être 50 % plus claire que la précédente.

Si cela vous semble trop clair, rajouté du fusain. Il est plus facile de rajouter que d'effacer !

Nous venons d'estomper et par la même, terminer nos deux premières valeurs, elles correspondent aux valeurs « sombres ».

Maintenant, passons aux deux dernières valeurs « claires »

Le troisième élément restera tel quel. La teinte de notre papier va faire partie des valeurs. Elle va jouer en quelque sorte un effet de « tampon » entre la zone sombre et la zone claire. Nous serions bien bêtes de ne pas tirer profit de cette teinte grise qui s'harmonise parfaitement avec le gris du fusain.

En utilisant le côté réservé au pigment blanc, estompez le pastel blanc pour qu'il vienne se fondre complètement à la texture du papier.

À gauche, 2 valeurs « sombres », à droite 2 valeurs « claires ».

La valeur, la plus foncée (V1) est réservée pour l'ombre portée, mais aussi, généralement pour le noyau d'ombre de l'ombre propre (nous verrons ces ombres un peu plus loin, patience).

Cette seconde valeur (V2) sera réservée pour la construction de l'ombre propre.

La troisième valeur (V3) qui fait partie de la zone « claire » (la teinte de notre papier) sera utilisée pour la transition entre l'ombre propre et la valeur la plus claire de notre échelle.

Justement, voilà notre dernière valeur (V4). Celle que nous réserverons pour le rehaut de lumière.

Vous voyez, à ce stade, rien de bien compliqué.

4 valeurs :

2 dans la zone sombre.

2 dans la zone claire.

Pour l'instant, laissons de côté cette échelle de valeur, nous allons la retrouver bien assez tôt, croyez-moi.

Premiers tracés

Nous allons faire nos premiers tracés. Veuillez toujours garder à l'esprit la bonne tenue de votre outil de dessin comme nous l'avons vu lors d'un précédent paragraphe.

Peu importe que votre feuille se présente à vous sur un plan horizontal (votre bureau, table), vertical (un chevalet d'atelier, de table) ou sur un support incliné (un lutrin, une planche à dessin avec des livres au-dessous), vous êtes à cet instant le seul capable de déterminer votre position idéale.

Placé votre feuille horizontalement devant vous, nous allons utiliser toute sa largeur dans cette petite mise en application.

Cependant, recherchez toujours une position confortable à adopter. Nous ne sommes pas ici en villégiature à l'extérieur, ou souvent les conditions pour dessiner sont inconfortables (prise de croquis sur le vif).

Munissez-vous de votre mignonnette de fusain et d'une feuille Canson.

Tracé en partant de la gauche (de la droite si vous êtes gaucher) une série d'ellipse qui vont s'entrecroiser. Au début ayez un geste ample et lent. Attention à la pression sur votre outil, la mignonnette est fragile (vous avez certainement dû le constater :-)

Une fois que vous avez bien ce mouvement en main, resserrer le sur lui-même tout en gardant la même hauteur. Visuellement, un spectateur pourra croire que votre geste n'est qu'une série de va-et-vient, mais non, vous continuer à faire cette ellipse.

Faite de même de haut en bas et de gauche à droite sur trois sections afin de croiser le tracé précédent.

Avec une estompe numéro 5, et avec ce même mouvement elliptique, fondez le pigment de fusain.

Le résultat final doit être visuellement un ton de gris moyen uni.

Prenez bien le temps de bien estomper pour arriver à ce résultat.

Maintenant, sur toute la largeur partie basse et haute, étirez ce pigment afin d'obtenir deux bandes dont la tonalité sera légèrement plus claire que celle centrale.

Prenez bien le temps de fondre la transition entre la valeur centrale est celle des bords supérieurs et inférieurs.

Avec votre gomme mie de pain que vous aurez au préalable bien malaxer et mis en pointe amusez-vous à dessiner quelques tracés en forme de vagues sur la partie inférieure.

Pensez à faire disparaître ce fusain de la surface de votre gomme en la malaxant entre chaque intervention sur le pigment.

Vous pouvez constater que cet outil est un véritable « aspirateur » à pigment.

Au début, vous n'aurez peut-être pas cet automatisme. Mais cela deviendra très vite une habitude.

Poursuivons avec l'utilisation de notre gomme. Faites une série de tracés légèrement oblique et de forme triangulaire (ici, il s'agit de tracés par soustraction de pigment).

Avec votre mignonnette, ajoutez au-dessous trois bandes de valeur sombre (V1). Vous pouvez les estomper afin de faire disparaître le côté « brut » du pigment.

Avec le crayon pastel blanc, tracez une fine bande de séparation entre ces deux valeurs.

Sympa non ?

Avec un peu d'imagination, l'on se croit presque dans une séquence d'un célèbre film de science-fiction, avec ces vaisseaux en lévitation.

La source de lumière

Sans lumière rien n'est visible. Vous aller voir que nous en avons besoin d'un minimum.

Dans le clair-obscur, une seule source de lumière sera amplement suffisante, elle nous simplifiera même grandement la vie.

Une lumière quand elle atteint une forme créer une série d'ombre, sur la forme elle-même et sa périphérie. Ces ombres seront facilement identifiables avec l'habitude et reproduite sur notre papier.

C'est beaucoup moins évident quand plusieurs sources de lumière entrent en action, s'est d'autant plus d'ombres à des degrés différents qu'il faut observer et tenter de reproduire.

Regarder cette tête de mannequin, noyer sous une source de lumière frontale. Elle parait plate, sans aucun relief, aucune profondeur, vraiment rien n'est fais ici pour susciter un quelconque intérêt de la part du spectateur.

Maintenant, changeons sa position. Mon appareil photo légèrement au-dessus de la ligne des yeux.

Une seule source de lumière est dirigé vers la droite en direction de la tête au-dessus de la ligne du front.

Ici, observer sous un angle différent. Vous voyez, une scène complètement différente apparaît. Une atmosphère se dégage, même si l'élément central (ici la tête de manequin) ne présente que peu d'intérêt visuel.

Si vous pouvez faire la même de votre côté, faite le. Vous prendrez pleinement conscience de toutes les conséquences qu'apporte cette source de lumière sur l'objet, la personne, l'animal (s'ils veulent bien jouer le jeu).

La position de votre source de lumière doit être judicieusement choisie, rien ne doit être laissée au hasard. Ainsi, vous contrôlez les ombres qui en découlent. Vous serez parfaitement imprégnés de la scène qui est devant vous. Plus à même pour l'interpréter selon votre propre sensibilité et style, pour au final, la reproduire la plus fidèlement possible sur votre papier.

Une simple lampe de bureau et vous voilà prêt pour étudier tous les objets qui vous toçmbe sous la main.

L'ombre propre et l'ombre portée

En dessin au clair-obscur et pour simplifier au maximum mon propos, il existe deux types d'ombres :

1 – Ombre propre

La partie non-éclairée d'un objet est appelée l'ombre propre.

2 – Ombre portée

Si l'on place un objet opaque entre une source de lumière dirigé et un écran, une ombre portée se dessine sur ce dernier. La taille de l'ombre portée dépend de la distance entre la source de lumière, l'objet et l'écran.

L'action d'une ou plusieurs sources de lumière sur les formes qu'elles rencontrent dans le réel créé différent type d'ombres. Ces ombres, lorsque nous les transcrivons (objectivement, sans interprétation de notre cerveau qui a tendance à nous induire en erreur) avec nos outils de dessin contribue efficacement à la réussite dans la représentation tridimensionnelle en dessin au clair-obscur.

Prenez l'habitude lorsque vous faites des études, surtout en phase d'apprentissage de tracer dans un coin de votre feuille, l'échelle de valeur correspondante aux différents matériaux que vous aller mettre en œuvre. Cela ne vous prendra que très peu de temps. Vous pourrez ainsi avoir cette aide précieuse sous le nez et ne pas partir à l'aveugle dans la mise en place des différents tons de votre dessin.

L'ombre propre et l'ombre portée, ce sont leur nom, vont désormais faire partie intégrante de votre bagage artistique en dessin au clair-obscur.

Pour faire connaissance avec elles, je vous propose maintenant de les tracer.

Le matériel nécessaire :

  1. Une feuille teintée « gris ciel » A4
  2. La mignonnette de fusain (à ce stade, ai-je encore besoin de stipuler « de fusain ?)
  3. Une estompe

Cliquez ici pour lire la partie 3

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